Mercredi, je rencontrais des agriculteurs et agricultrices de la 2e circonscription de l’Isere. Lors de ces visites, j’ai pu constater plusieurs difficultés, liées au prix, à l’installation et au manque de structuration.
Parmi les plus grands obstacles :
Les accords tacites entre les plus gros acteurs de l’industrie agroalimentaire qui tirent les prix vers le bas.
L’accès aux fonciers, notamment pour celles et ceux qui souhaitent s’installer.
Le manque de structuration des filières pour permettre de fortement developper les circuits courts et ainsi réduire les intermédiaires, les coûts de transports…
Il y a aussi des modèles qui fonctionnent, qui permettent aux agriculteurs et agricultrices de vivre de leur travail et aux habitants de consommer des produits locaux de qualité.
A Herbeys, les agriculteurs et agricultrices que j’ai rencontré ont su construire un modèle économiquement résistant et respectueux de leur travail. Grace à une production en bio, à un travail de transformation des produits et à la création d’un magasin de producteurs, ils ont une forte autonomie. Ils créent de nombreux emplois sur la commune et partagent la charge de travail.